Je viens de parler avec une amie qui est en train de lire La prophétie des Andes, au sujet des mécanismes de domination. Nous avons échangé nos impressions respectives sur nos propres mécanismes et ceux de nos parents.

En rentrant chez moi, j'ai repassé une partie des informations et pensé à un angle d'attaque qui me paraît un peu moins "sensible" et qui pourrait avoir son efficacité :

Et si nous regardions du côté des mécanismes de domination de nos grands-parents ?

Sauf l'exception d'enfants élevés par leurs grands-parents, ceux-ci sont un peu plus éloignés de la problématique familiale de base "parents-enfants". Donc, quand cette problématique est difficile à aborder, douloureuse, encore trop présente, etc, pourquoi ne pas tenter d'identifier les mécanismes de domination chez nos grands-parents ?


En fait, c'est d'une sorte d'étude transgénérationnelle des processus de programmation : qu'est un mécanisme de domination si ce n'est une forme de programmation par réaction ?

- Une personne subissant un processus d'intimidateur pourra réagir en se positionnant en victime ou en indifférent, ou même en intimidateur (jouer à qui pisse le plus haut, quoi)
- Idem pour quelqu'un sur qui un interlocuteur utilise un processus d'interrogateur
- Pour se défendre d'une victime, il peut y avoir l'interrogation ou l'intimidation
- Pour attirer l'attention (et donc l'énergie, c'est de cela dont il est question dans ces processus, je le rappelle) d'un indifférent, on peut se poser en interrogateur le plus souvent.


Redfield (l'auteur des livres sur la prophétie des Andes) classe ces mécanismes en "actifs" et "passifs" :

- Actifs : Intimidateur (trop autoritaire, voir dictatorial, menaçant physiquement et/ou moralement), interrogateur (cherche à critiquer, dénigrer les opinions et actions de l'autre en interrogeant inlassablement son interlocuteur, pour prouver qu'il a raison et que l'autre a tort, mauvaise foi bienvenue, évidemment)

- Passifs : Indifférent (résistant par inertie aux processus actifs, et aussi attirant l'attention de l'autre par son "mystère") et victime (dans la plainte, la demande de reconnaissance, mais aussi l'affirmation de la culpabilité de l'autre dans ses "malheurs")


Il n'est pas toujours facile d'identifier ces mécanismes chez soi-même. Parfois ils sont très faibles, peu utilisés, quand la personne a travaillé sur elle-même (psy ou autre) et/ou réussit instinctivement se connecter à une énergie universelle (plus facile à la campagne qu'en ville d'échanger et fortifier son énergie personnelle en contact avec la beauté de la nature).
Pour aider à les identifier, Redfield propose de chercher du côté parental.
Ayant certaines difficultés de ce côté (et l'amie avec qui nous avons "débriefé" ce matin, aussi), je pense qu'aller chercher un peu plus loin, un peu plus ancien en terme de génération peut avoir son utilité. D'où ma piste du côté des mécanismes de nos grands-parents (qui ont induit ceux de nos parents, qui eux-mêmes ont induit les nôtres).


Voilà, pour le moment c'est une hypothèse de travail que je lance. J'ai l'intuition qu'elle peut se développer, peut-être pour mettre en place un complément de méthodologie aux apports de Redfield (non, je ne suis pas inutilement modeste sur ce type de recherche).

Vos témoignages, réactions, compléments d'hypothèses sont les bienvenus.


Poutoux !